ENSEMBLE Nr. / N° 27 - April / Avril 2018

3 ENSEMBLE 2018/27 —– Editorial Bis 2031 müssen zwei Drittel der jetzigen Pfarr­ personen ersetzt werden. Dies, weil die Generation der Babyboomer das Pensionsalter erreicht. Die besondere Herausforderung: Diese Personen arbeiten grösstenteils Vollzeit. Viele Junge wollen heute aber lieber Teilzeit arbeiten. Das heisst: In vielen Fällen muss die Pensionierung einer Person durch mehrere Personen aufgefangen werden. Die reformierten Kirchen haben daher bereits ver­ schiedene Massnahmen in die Wege geleitet, wie der erste Text des Dossiers aufzeigt. Für Matthias Zeindler, Leiter Theologie der Reformierten Kir­ chen Bern-Jura-Solothurn, kommt erschwerend hinzu, dass zunehmend ein Imageproblem be­ stehe. Kirche spiele nicht mehr eine so wichtige Rolle wie früher, und viele Gymnasiastinnen oder Gymnasiasten wüssten gar nicht mehr, dass man Theologie studieren kann. Um das zu ändern, hat die Werbekommission Theologiestudium WEKOT verschiedene Mass­ nahmen aufgegleist. Gemäss Sara Stöcklin, die bei der WEKOT für die Nachwuchsförderung zustän­ dig ist, gestaltet es sich schwierig, Personen für Theologie zu begeistern, die rein gar nichts mit der Kirche zu tun haben. Die Werbekommission setzt daher auf Multiplikatoren in der Kirchen­ landschaft wie Jugendarbeitende, Jugendver­ bände oder Pfarrpersonen. Im kirchlichen Bereich stösst sie dabei auf offene Ohren. Denn allen ist klar: Für den Pfarrnachwuchs sind gute Personen gefragt! Vier von diesen Personen haben wir aufge­ stöbert: drei junge Leute, die sich auf dem Weg zum Pfarrberuf befinden, und einer, der erst seit kurzem im Amt ist. So unterschiedlich die ver­ schiedenen Biografien, um so grösser der gemein­ same Nenner: Ihnen allen ist der Glaube wichtig und eine starke zukunftsfähige Kirche. Die Hoff­ nung stirbt also wie immer zuletzt! D’ici 2031, deux tiers des pasteures et pasteurs actuels devront être remplacés. En effet, la génération des «baby-boomers» atteint l’âge de la retraite. Cela pose un défi particulier: la plupart de ces personnes travaillent à temps plein. Or, beaucoup de jeunes préfèrent au­ jourd’hui le travail à temps partiel. Cela signifie que dans de nombreux cas, la retraite d’une personne doit être compensée par l’engagement de plusieurs autres. Les Eglises réformées ont pris diverses mesures, comme le montre le premier texte du dossier. Pour Matthias Zeindler, respon­ sable du service Théologie des Eglises réformées Berne-Jura-Soleure, la situation est d’autant plus préoccupante qu’il y a un problème d’image. L’Eglise ne joue plus un rôle aussi important qu’au­ trefois et de nombreux gymnasiennes et gymna­ siens ignorent même que l’on peut étudier la théo­ logie à l’université. Pour changer cette situation, la commission de promotion des études de théologie WEKOT a lancé diverses mesures. Selon Sara Stöcklin, res­ ponsable de la relève à la WEKOT, il est difficile d’intéresser à la théologie les gens qui n’ont abso­ lument rien à voir avec l’Eglise. La WEKOT s’appuie donc sur des relais tels que les animateurs de jeu­ nesse, les associations de jeunes ou pasteures et pasteurs des paroisses. Ce concept suscite l’intérêt dans le milieu ecclésiastique. Parce que tout le monde sait à quel point il est important de trouver les bons candidats pour la relève pastorale! Nous avons rencontré quatre de ces personnes: trois jeunes qui sont actuellement sur la voie de la profession pastorale et un autre qui est entré en fonction il y a peu de temps seulement. Si leurs parcours sont différents, le dénominateur com­ mun est bien présent: pour eux, il est avant tout important d’avoir la foi ainsi qu’une Eglise forte dans le futur. L’espoir reste donc bien présent! LIEBE LESERINNEN UND LESER CHÈRE LECTRICE, CHER LECTEUR F E D I T O R I A L Wir wünschen Ihnen eine nachwuchsfördernde Lektüre Nous vous souhaitons une lecture jeune et encourageante Adrian Hauser, verantwortlicher Redaktor, éditeur responsable

RkJQdWJsaXNoZXIy Mjc3MzQ=