ENSEMBLE Nr. / N° 38 - Mai 2019

19 ENSEMBLE 2019/38 —– Fokus V O T A T I O N S U R L A L O I S U R L ’ A I D E S O C I A L E Oui au projet populaire Le 19 mai, les électrices et électeurs bernois se prononceront sur une modification de la loi sur l’assurance sociale. Les Eglises nationales du can­ ton de Berne et les communautés juives de Berne et de Bienne, représentées au sein du Groupe de travail interconfessionnel pour l’aide sociale (IKAS), s’opposent clairement à la révision adop­ tée par le Grand Conseil et soutiennent le projet populaire. Avec le projet du Conseil-exécutif, la situation des bénéficiaires de l’aide sociale dans le canton de Berne se détériorerait considérable­ ment. Le forfait pour l’entretien dans l’aide so­ ciale est calculé scientifiquement; dans le canton de Berne, il est fixé à 977 francs par mois pour une personne vivant seule, soit un montant déjà inférieur aux directives de la Conférence suisse des institutions d’action sociale (CSIAS). Avec la nouvelle réglementation, une personne vivant seule ne recevrait plus que 907 francs par mois. Les bénéficiaires de l’aide sociale doivent couvrir avec le forfait d’entretien tous leurs besoins vi­ taux, comme la nourriture, les vêtements ou en­ core la consommation d’énergie, à l’exception des frais de logement et des frais médicaux. Le forfait réduit ne le leur permettrait pratiquement pas. Les Eglises réformées Berne-Jura-Soleure se sont organisées avec les autres Eglises natio­ nales et la Communauté d’intérêt des com­ munautés israélites au sein de la Conférence interconfessionnelle (IKK). L’IKK coordonne l’ap­ proche de sujets présentant un intérêt commun et prend position en particulier envers l’Etat. L’IKAS est un groupe de travail de l’IKK consacré à l’aide sociale. Les Eglises réformées Berne-Jura- Soleure y siègent également. Informations complémentaires: www.refbejuso.ch > News viert wurde, war sie gezwungen, umzuziehen. Die neue Wohnung kostet 1020 Franken, 120 Franken bestreitet sie aus dem Grundbedarf. «Man lernt rechnen, planen und Prioritäten setzen», sagt sie. Sie kauft im Brockenhaus und wartet Aktionen ab. Ferien und Freunde zum Essen einladen liegen nicht drin. Unter dem Damoklesschwert «Wir Sozialhilfebezüger leben unter dem Damo­ klesschwert», sagt Katharina K. im Hinblick auf die bevorstehende Abstimmung. «Wenn wir uns zu fest wehren, müssen wir damit rechnen, dass uns das Geld weggekürzt wird.» Sie wünsche sich, sagt sie, dass jeder Stimmberechtigte ein Jahr lang mit dem Existenzminimum leben und in dieser Zeit jeglichen Luxus einfrieren müsste. Um beurteilen zu können, was dies bedeute, müsse man es am eigenen Leib erfahren. «Niemand will Sozialhilfe beziehen müssen. Auch ich nicht. Und keiner, der davon betroffen ist.» * Name geändert und der Redaktion bekannt «Niemand will Sozialhilfe beziehen müssen. Auch ich nicht. Und keiner, der davon betroffen ist.» Das Leben auf dem Existenz- minimum erfor- dert Planung. Vivre avec le minimum vital exige de la planification. © Imagopress / Patrick Lüthy

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