ENSEMBLE Nr. / N° 40 - Juli / Juillet 2019

35 ENSEMBLE 2019/40 —– Kurz und bündig sachlichen Ressourcen beschaffen, sofern dies für die effi­ ziente Aufgabenerfüllung unerlässlich ist. Ebenfalls als gebunden gelten Planungs- und Projektierungskosten, die die Vorbereitung eines Projekts betreffen. Der Synodalrat muss den Beschluss über gebundene Ausgaben veröffent­ lichen, wenn die Synode für eine nicht gebundene Ausgabe in dieser Höhe ordentlicherweise zuständig ist. • Der Synodalrat verfügt seit 2006 über einen sogenann­ ten «Sammelkredit». Die Ausgaben beliefen sich pro Jahr jeweils auf rund CHF 200 000. Seit 2013 wird der Betrag von CHF 200 000 im Budget eingestellt. Es besteht eine syno­ dalrätliche Richtlinie, welche die Vergabe der Beiträge im Sozial-, Gesundheits-, Fürsorge- und Kulturbereich restrik­ tiv regelt. Der Einsatz der Mittel erfolgt in der Regel so, dass die Wirkung überregional und vorwiegend innerhalb des Kirchengebietes des Synodalverbandes erzielt wird. Der Synodalrat kann mit dem Sammelkredit mit relativ kleinen Beiträgen eine relativ grosse Wertschätzung ge­ genüber der Landeskirche erwirken. Nach der Totalrevision des Finanzhaushaltsreglements wird dieses wichtige Kommunikationsinstrument über eine der bisherigen Praxis entsprechende, reglementarische Rechtsgrundlage verfügen (Art. 77 Abs. 1 Bst. b und Abs. 2–3). • Mit der Totalrevision wird es möglich sein, Mahn- und Dienstleistungsgebühren für klar definierte Sachverhalte erheben zu können (Art. 53 und Anhang 2). Die gebühren­ pflichtigen Leistungen, den Kreis der Gebührenpflichtigen sowie die Gebührenhöhe legt die Synode im Anhang 2 des Reglements abschliessend fest. Eine Erweiterung der Ge­ bühren oder eine Gebührenerhöhung liegt somit allein in der Kompetenz der Synode. Der Synodalrat hat diesbezüg­ lich keine Kompetenzen. An der bisherigen Praxis, wonach erst gemahnt wird, nachdem die Gründe für den Zahlungs­ verzug abgeklärt und keine einvernehmliche Lösung ge­ funden werden konnte, wird festgehalten. Namentlich soll bspw. auch die wirtschaftliche Leistungsfähigkeit des Schuldners angemessen berücksichtigt werden. Mahnun­ gen sollen künftig auch gegenüber Kirchgemeinden für ausstehende Beiträge an den Synodalverband und Gut­ haben aus Lohnzahlungen für gemeindeeigene Pfarrstellen möglich sein. Um den fristgerechten, vollständigen Nach­ weis der gesamtgesellschaftlichen Leistungen gegenüber dem Kanton sicherzustellen, ist eine Mahngebühr für Kirch­ gemeinden vorgesehen, welche die notwendigen Unter­ lagen nach erfolgloser erster und kostenloser Mahnung nicht termingerecht zustellen. Das Datum des Inkrafttretens der neuen Bestimmungen ist von der Synode rückwirkend auf den 1. Januar 2019 fest­ gelegt worden. Das Reglement über den gesamtkirchlichen Finanzhaushalt vom 21. Mai 2019 kann in der Kirchlichen Erlasssammlung (www.refbejuso.ch > Publikationen > Erlasssammlung-kes > 6 Finanzen) eingesehen werden. Als Papierausdruck kann das Reglement auch bestellt wer­ den bei: Reformierte Kirchen Bern-Jura-Solothurn, Zentra­ le Dienste, Altenbergstrasse 66, Postfach, 3000 Bern 22 (bitte adressiertes Rückantwortcouvert beilegen). F R È G L E M E N T S U R L A G E S T I O N F I N A N C I È R E D E L ’ E N S E M B L E D E L ’ É G L I S E ( 6 3 . 1 2 0 ) Révision totale La base juridique relative à la gestion financière et la tenue de la comptabilité date de l’année 1995. Elle se borne à réglementer les bases de la gestion comptable et n’aborde que succinctement les questions de la gestion financière. Dans sa forme présente, le règlement ne satisfait donc plus aux exigences actuelles en matière de gestion comptable et de gestion financière. En décembre 2016, le Conseil synodal a par ailleurs décidé d’adopter au 1 er janvier 2019 une présentation des comptes conforme au nouveau Mo­ dèle comptable harmonisé 2 (MCH2). Les nouvelles tâches qui découlent de la nouvelle loi sur les Eglises nationales ont un impact sur la gestion financière. Ces diverses nouvelles conditions-cadres rendaient in­ dispensables une refonte des bases juridiques relatives à la gestion financière pour l’ensemble de l’Eglise. C’est la raison pour laquelle le Synode, lors de sa session d’été, a adopté le règlement sur la gestion financière de l’ensemble de l’Eglise dans sa version totalement révisée et décidé de la mettre en vigueur à titre rétroactif au 1 er janvier 2019. Dans les lignes qui suivent, nous revenons sur les points essentiels contenus dans le règlement: • Les compétences du Conseil synodal en matière de dé­ penses uniques et récurrentes ne seront pas augmentées (art. 59 al. 1 let. a et b). • Dans le respect de l’art. 17 al. 2 de la Constitution de l’Eglise nationale réformée évangélique (RLE 11.010) et en référence à l’ancienne réglementation soit l’art. 34 du règlement portant sur la gestion financière de l’Eglise dans son ensemble (art. 59 al. 1 let. f, g + h), la compétence de l’octroi de crédits complémentaires et de crédits supplé­ mentaires pour des dépenses uniques et périodiques est substantiellement augmentée. Outre le montant absolu maximal de CHF 20 000 valable dans l’ancienne réglemen­ tation et reprise dans la nouvelle, un montant seuil d’un maximum de 10% limitait la dite compétence. La règle des dix pour cent devient caduque et le Conseil synodal dispose désormais pour les crédits additionnels, complémentaires et supplémentaires d’une compétence absolue de CHF 20 000. La suppression de la règle des 10 pour cent permet­ tra au Conseil synodal le cas échéant d’allouer des crédits additionnels modérés pour des crédits dont le montant avait été budgété relativement bas. • L’élargissement de la liste des dépenses concrètes quali­ fiées de liées constitue l’autre élément qui garantit au Conseil synodal sa capacité d’action à l’avenir (art. 66). In­ dépendamment de leur montant, le Conseil synodal est en effet compétent pour les dépenses liées (art. 59 al.  1 let. e). Cette énumération comprend par exemple les dé­ penses pour des indemnités de départ ou résultant de conventions de départ que l’Union synodale ou l’Eglise bernoise doivent assurer en leur qualité d’employeur ou d’autorité d’engagement mais également les coûts salariaux bruts de l’employeur pour les services généraux correspon

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