ENSEMBLE Nr. / N° 50 - Juli / Juillet 2020

23 ENSEMBLE 2020/50 —– Fokus s’agit de reconnaître et valoriser la diversité des liens que peuvent entretenir les personnes d’au­ jourd’hui avec l’Eglise réformée. Si vous êtes élu, comment allez-vous répondre à ces enjeux? Les défis qui nous attendent ne peuvent se relever que collectivement. Chaque instance de l’Eglise et toutes les personnes engagées doivent être impliquées. Comme président, je souhaite surtout encourager les collaborations. Ensemble, nous pouvons répondre à toute la complexité de notre temps comme à la diversité des sollicita­ tions. Il faut aussi privilégier les collaborations Cédric Némitz a été pasteur, puis journaliste, avant de devenir politicien. Le Biennois brigue aujourd’hui la présidence du Conseil synodal et entend relever les défis collec- tivement. Par Nathalie Ogi Cédric Némitz, pourquoi briguez-vous la prési- dence du Conseil synodal? Le potentiel de l’Eglise réformée Berne-Jura-­ Soleure est très important. Les qualités de celles et ceux qui y sont engagés ne cessent de m’im­ pressionner. Par exemple avec la crise du Covid-19, des offres de solidarité et d’accompagnement spi­ rituel ont été élaborées très rapidement et partout avec beaucoup de créativité et d’engagement. Le Conseil synodal peut mettre en valeur ce potentiel et soutenir les initiatives. Je serais heureux d’y apporter ma contribution. Pourquoi êtes-vous la personne idéale? Mon parcours est assez original. J’ai acquis beaucoup d’expérience, d’abord sur le terrain comme pasteur en paroisse, engagé notamment dans le travail de jeunesse. Comme journaliste et responsable de communication, j’ai en fait appris à écouter avant de bien travailler pour être compris. Depuis sept ans, je porte une grande res­ ponsabilité dans l’exécutif de la deuxième ville du canton de Berne. Je dirige une importante admi­ nistration. Nous avons relevé beaucoup de défis qui concernent la population. J’ai aussi construit un large réseau. Ce serait un plaisir de mettre toutes ces compétences à disposition. Selon vous, quels sont les plus grands défis qui se posent à notre Eglise? En tant qu’Eglise, notre première vocation est de porter une parole pertinente pour notre époque. Le défi majeur est donc celui de la com­ munication. Il faut prendre la mesure des évolu­ tions actuelles. Les possibilités offertes par la révolution numérique sont une chance. Un autre enjeu, c’est le renouvellement des pratiques spiri­ tuelles et les nouvelles formes de participation. Il L’HOMME POLYVALENT ÉLECTIONS À LA PRÉSIDENCE DU CONSEIL SYNODAL ©Michael Stahl

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