ENSEMBLE Nr. / N° 50 - Juli / Juillet 2020

9 ENSEMBLE 2020/50 —– Dossier Qu’est-ce qui doit changer concrètement? Il faut offrir la possibilité de «flexibiliser l’obliga­ tion». Cela signifie par exemple: s’inscrire pour un cours déterminé et le suivre intégralement, mais sans s’engager pour neuf ans. Il va de soi que mal­ gré cette flexibilité, on a besoin d’un fil rouge sur le parcours de la confirmation. Mais lorsqu’une offre ne convient pas pour des raisons de calen­ drier ou autres, il faut pouvoir ne pas y participer sans que cela ait des conséquences. C’est pourquoi le nouveau concept prévoit une obligation par­ tielle. Obligation partielle ne signifie donc pas absolue liberté? Non, les enfants doivent pouvoir choisir quand et quels cours ils suivront, mais en s’engageant ensuite à y participer. Car les paroisses doivent pouvoir les organiser. C’est un défi pour tous. Une obligation partielle signifie aussi qu’il faut des offres attrayantes auxquelles on participe volon­ tiers. La dynamique de groupe joue également un rôle important. Si un ami s’inscrit, j’y vais aussi. Nous confions donc plus de responsabilité aux familles? Nous ne leur donnons pas «carte blanche». On ne peut pas se faire confirmer comme on veut. Le but n’est pas non plus d’être baptisé, puis de ne retrouver l’Eglise que quinze ans plus tard pour la confirmation. Mais nous déléguons aux familles la responsabilité du suivi des cours. Ce sont elles qui décident ce qu’elles veulent faire ou non. Il est toutefois important de leur proposer un «par­ cours modèle» auquel elles puissent se référer. C’est une nouvelle manière de penser la caté­ «Les enfants doivent pouvoir choisir quand et quels cours ils suivront.» Une vague d’en­ thousiasme qui emporte tous les participants: c’est ce que Philippe Kneubühler attend du travail de la catéchèse. Eine Welle der Begeisterung, die alle Beteiligten erfasst: Das erhofft sich Philippe Kneu­ bühler von der religionspädago­ gischen Arbeit.

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