ENSEMBLE Nr. / N° 51 - September / Septembre 2020

28 Fokus —– ENSEMBLE 2020/51 pensum an, so dass wir umso mehr Leute brau­ chen, um die Pfarrstellen zu besetzen. Wenn Sie drei Wünsche offen hätten: einen für Refbejuso, einen für den Synodalrat und einen für Sie persönlich: Wie würden diese lauten? Refbejuso wünsche ich, dass sie eine offene, liberale Volkskirche bleibt. Als grösste religiöse Gemeinschaft im Kanton hat sie eine Verantwor­ tung und eine Aufgabe. Dem Synodalrat wünsche ich, dass er in einer offenen, konstruktiven Atmo­ sphäre transparent und lösungsorientiert arbeiten kann. Und mir wünsche ich wieder mehr Zeit, um zu predigen, mich kirchengeschichtlich zu be­ tätigen, zu musizieren und mich fit zu halten. Welchen Rat geben Sie Ihrem Nachfolger oder Ihrer Nachfolgerin mit auf den Weg? In diesem Amt ist man mit sehr vielen Themen und Kritik konfrontiert. Daher ist es wichtig, dass man ruhig bleibt und die Herausforderungen sachlich analysiert. Dafür hat man kompetente Mitarbeitende auf allen Ebenen, die man einbe­ ziehen soll, um sich breit abzustützen. F Pendant plus de 21 ans, Andreas Zeller a marqué de son empreinte les Eglises réformées Berne-Jura-Soleure en tant que mem­ bre, puis président du Conseil synodal. Il prendra sa retraite à fin septembre. Par Olivier Schmid Andreas Zeller, quels étaient vos sentiments en annonçant votre départ au Synode d’hiver 2019? Ils étaient partagés. C’était difficile de cesser une activité intense qui m’a occupé pendant très longtemps, mais j’étais aussi soulagé de voir la fin après tant d’années de travail. Revenons en arrière: pourquoi avez-vous présenté votre candidature au Conseil synodal en 1999? Quand j’étais pasteur à Münsingen, j’assistais régulièrement à des réunions de la Fraction libé­ rale. Celle-ci m’a demandé si j’étais intéressé par cette fonction. A l’époque, je connaissais mal Invitation à la fête d’adieu Le culte pour le départ à la retraite du président du Conseil synodal Andreas Zeller aura lieu mercredi 16 septembre à 17 h 30 à l’église de Rapperswil (BE). Le nombre de places est limité, merci de vous inscrire auprès de: barbara.trachsel@refbejuso.ch, Tél. 031 340 24 04. l’organisation générale de l’Eglise nationale. Mais la politique ecclésiale m’attirait; j’ai donc présen­ té ma candidature, et été élu. Quelles tâches vous a-t-on confiées? Responsable du département des Services cen­ traux, j’ai été chargé de réorganiser le Conseil synodal et les services généraux de l’Eglise. Les années 90 avaient été difficiles sur le plan écono­ mique, les impôts ecclésiastiques étaient en recul. J’ai reçu mandat de ramener le Conseil synodal de neuf à sept membres et de supprimer la deuxième charge à plein temps, de réduire à deux le nombre de services par secteur, de supprimer 500 points de poste, et de constituer des réserves financières. Nous y sommes parvenus sans aucun licencie­ ment. J’en suis fier, aujourd’hui encore. Ensuite, vous avez repris le développement du nou- veau département Théologie. Quels défis cela im- pliquait-il? Un important jalon a été l’harmonisation des offres de formation continue pour le corps pasto­ ral en Suisse. Jusque-là, elles étaient proposées par trois différents services. En collaboration avec l’Eglise cantonale zurichoise, nous avons créé le conseil suisse de la formation continue, afin de coordonner les offres dans leur contenu et leur administration. Quels étaient vos objectifs en reprenant la prési- dence en 2007? A l’époque, on sentait déjà que les relations entre l’Eglise et l’Etat étaient en mouvement et qu’un désenchevêtrement pouvait intervenir assez rapidement. Pour accroître notre indépendance face à l’Etat, il fallait renforcer institutionnelle­ ment Refbejuso. Après huit ans comme conseiller synodal, je me sentais prêt pour cette tâche: j’avais dirigé deux départements, joué un rôle important dans l’organisation et noué de nombreux bons contacts avec les présidences des autres Eglises cantonales suisses et au sein de la politique ber­ noise. Quel est selon vous le plus grand succès de votre mandat? Le plus grand succès mais aussi le plus grand défi a sans doute été l’élaboration et la mise en œuvre de la nouvelle loi sur les Eglises nationales. Nulle part ailleurs, les relations entre Eglise et Etat ont été aussi étroites au cours des 500 dernières années que dans le canton de Berne. Nous avons d’abord négocié pendant trois ans avec le canton, puis consacré encore trois ans à la mise en œuvre de la loi au sein de l’Eglise. Outre la réorganisation déjà mentionnée, il a fallu regrouper le personnel à la Maison de l’Eglise. Ce qui a permis une réali­

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