ENSEMBLE Nr. / N° 55 - Januar / Janvier 2021
19 ENSEMBLE 2021/55 —– Dossier Burckhardt. Et ce volontariat s’exerce dans tous les domaines, que cela soit l’animation jeunesse, la culture, la spiritualité, les événements festifs ou la migration, etc., avec des prestations qui sont des tinées à toutes et à tous, indifféremment de l’ap partenance à l’Eglise réformée. Partage et participation Cet engagement bénévole reste plutôt stable, mal gré le recul constant des membres de l’Eglise, sou ligne encore la spécialiste. Evidemment, il est plus difficile de trouver un volontaire prêt à devenir actif dans le conseil de paroisse, que dans l’accom pagnement de fin de vie, l’aide aux migrants ou l’écologie. Pour bien fonctionner, le bénévolat doit rester un partage, une occasion de se développer personnellement, mais également une oppor tunité de créer des relations et de nourrir des échanges enrichissants. Il est important aussi de privilégier un bénévo lat basé sur la participation des personnes. «Il ne s’agit pas juste de faire acte de présence, de distri buer des flyers ou d’animer un groupe de parole, mais aussi de faire participer les bénévoles à l’éla boration d’un projet, de réfléchir ensemble et d’in tégrer leurs propositions», relève Ellen Pagnamen ta. Il arrive aussi que les volontaires, selon leur parcours professionnel, soient plus compétents que les membres du corps pastoral. En même temps, il doit y avoir une place pour tout le monde. Le devoir social de l’Eglise est aussi d’accompagner certains volontaires plus que d’autres dans leurs tâches si c’est nécessaire. Depuis quelques années, Refbeju so délivre une attestation de reconnaissance de cet Trouver un équilibre Martina Strittmatter est bénévole dans la paroisse de Münsingen. Cette mère de famille de 42 ans s’engage surtout auprès des enfants. Elle s’occupe aussi d’une soirée des jeunes qu’elle a créée avec l’employé du bureau de la diaconie. Pour Martina Strittmatter, le bénévo lat est une évidence. C’est une aide, un service à la communauté ou à la société. Elle fait du volontariat depuis sa jeunesse, puisque ses parents ont été les co-fondateurs du Centre des Unions chrétiennes à Hasliberg. «Je trouve important de s’engager, mais sans s’oublier soi-même. Il s’agit de trouver un équilibre.» Le bénévolat lui permet de créer des liens, un réseau toujours utile dans la vie. Jusqu’à il y a une année ou deux, elle ne se souciait pas de la rémunération de son travail de bénévole, ne pensant pas à obtenir de l’argent pour cela. Mais en organisant la soirée des jeunes, elle a pris davantage de responsabilités dans son travail avec les enfants. «J’ai remarqué que je faisais beaucoup pour l’Eglise et que je travail lais souvent avec des employés ecclésiaux qui étaient eux rémunérés. J’ai donc demandé aux responsables s’il était possible de recevoir une petite compensation financière, qui m’a été accordée. Je trouve la question délicate, surtout dans une paroisse.» Quoiqu’il en soit, Martina Strittmatter ne se voit pas cesser son engage ment de bénévole avant longtemps. Et lors qu’elle sera plus âgée, elle fera peut-être des visites aux aînés. Les jeunes s’engagent aussi comme béné- voles pour l’Eglise: deux «coursières mobiles» lors d’une tournée d’achats pour les groupes à risque pendant le Corona. Auch Jugendliche engagieren sich als Freiwillige für die Kirche: Zwei «mobile Botinnen» auf Ein- kaufstour für Risiko- gruppen während Corona. © Michael Stahl
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