23 ENSEMBLE 2022 /66 —– Fokus Innovationen fördern Das Kirchenparlament geht in der Frage der Pfarrstellenzuteilung neue Wege, auch wenn grundsätzlich an den örtlichen Kirchgemeinden und den damit verbundenen Pfarrstellen festgehalten wird. So sollen innovative Formen kirchlicher Präsenz gefördert werden, indem drei Prozent des Stellenkontingents dafür reserviert werden. Kleine Gemeinden sollen ermuntert werden, mit anderen Gemeinden zu kooperieren, damit gemeinsam Pfarrstellen mit einem attraktiven Anstellungsgrad angeboten werden können. Neu gewählte Synodalräting: Annette Geissbühler-Sollberger. Nouvelle conseillère synodale: Annette Geissbühler-Sollberger. F Le Synode d’été a eu lieu en mai 2022 au parc des expositions de BERNEXPO. Durant la première journée du Synode, le parlement de l’Eglise réformée a élu Annette Geissbühler-Sollberger à l’unanimité pour succéder à Roland Stach. La deuxième journée contenait le «Mariage pour tous», l’innovation et la résolution pour une plus grande solidarité et égalité de traitement des réfugié-e-s (voir p. 27). Le nouveau membre de la direction de l’Eglise remplace Roland Stach, qui avait rejoint le Conseil synodal début 2018. Roland Stach fait partie de la Fraction libérale tout comme la nouvelle conseillère synodale Annette Geissbühler-Sollberger. Domiciliée à Oberhofen au bord du lac de Thoune, Annette Geissbühler-Sollberger est originaire de l’Emmental. Elle a longtemps vécu et travaillé dans la région de Langenthal. Ingénieure agronome à l’EPFZ, elle est aussi diplômée de l’Ecole de paysannes Waldhof Langenthal. Elle a géré une exploitation agricole avec son mari Samuel Geissbühler. Plus tard, elle a obtenu un MBA avec spécialisation en administration publique de la Haute école spécialisée bernoise (BFH). Jusqu’à sa retraite en janvier 2022, elle a assuré en tant que directrice la gestion opérationnelle de l’école privée NMS Berne. Dans les années 1990, elle s’est engagée politiquement dans le conseil municipal de Langenthal pour la Liste verte libre. Annette Geissbühler-Sollberger a été durant 12 ans membre du Synode pour la paroisse de Langenthal. Elle est mère de quatre fils adultes. Large soutien pour le «Mariage pour tous» Le 26 septembre 2021, le peuple suisse a approuvé une nouvelle loi dans ce sens. Cette loi est entrée en vigueur le 1er juillet 2022. L’Eglise évangélique réformée de Suisse (EERS) avait déjà approuvé en novembre 2019 l’ouverture au mariage civil aux couples de même sexe et a réitéré son approbation l’année dernière. Elle a en outre recommandé à ses Eglises membres de permettre l’accès au mariage religieux à tous les couples mariés civilement. Le 16 octobre 2021 , les Eglises réformées Berne-Jura-Soleure se sont penchées sur le sujet lors d’un Synode de réflexion, afin de permettre, comme le veut la tradition réformée, une large formation d’opinion au sein de l’Eglise. Lors du Synode d’été actuel, une modification du Règlement ecclésiastique était à l’ordre du jour sur ce thème. L’ouverture du mariage religieux aux couples de même sexe a été nettement approuvée par 109 voix contre 20 et 14 abstentions. Les modifications du Règlement ecclésiastique devront néanmoins encore faire l’objet d’une deuxième lecture. Certains membres du Synode ont exprimé quelques doutes concernant la nouvelle réglementation. Ils ont exprimé la crainte que des pasteures et pasteurs qui, par intime conviction, ne souhaitent pas célébrer de mariages entre personnes de même sexe, puissent se retrouver en difficulté sur le plan juridique. Le Conseil synodal, l’exécutif de l’Eglise, a objecté que les pasteures et les pasteurs ne pouvaient être obligés de célébrer un tel mariage contre leur conviction. En cas de difficultés juridiques, le Conseil synodal soutiendra pleinement ces pasteures et pasteurs. L’Eglise est appelée à accepter tous les êtres humains sans condition, ce qui est aussi le fondement du message biblique. Promouvoir l’innovation Le parlement de l’Eglise a décidé d’explorer de nouvelles voies dans l’attribution des postes pastoraux, même s’il reste acquis au principe des paroisses géographiques et des postes pastoraux qui leur échoient. L’Eglise doit ainsi promouvoir des formes innovantes de présence ecclésiale en réservant à cet effet trois pour cent du contingent de postes. Les petites paroisses seront encouragées à coopérer avec d’autres afin de pouvoir proposer ensemble des postes pastoraux avec un degré d’occupation attrayant. © Lenka Reichelt
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