17 ENSEMBLE 2023/71 —– Dossier sur les besoins des victimes et respecte leur autodétermination; − encourager les personnes ayant commis des agressions à assumer leurs responsabilités et les accompagner sur cette voie, afin qu’elles reconsidèrent et changent leur comportement; − assumer notre responsabilité collectivement: la violence n’est pas un problème individuel, elle nous concerne tous et toutes. Lorsqu’il est possible de commettre des actes violents, cela signifie qu’il y a des problèmes structurels. Assumer notre responsabilité collectivement suppose qu’en plus de notre responsabilité individuelle, nous prenions aussi au sérieux notre responsabilité en tant que groupe, que communauté et que nous l’exercions activement. C’est seulement ainsi que nous obtiendrons un changement réel et durable. La violence n’est pas un problème individuel, elle nous concerne tous. Gewalt ist kein individuelles Problem, sie geht uns alle etwas an. © Keystone/Salvatore Di Nolfi En parler «Chez nous, pas de place pour la violence»: certes, mais il serait trop facile de nous contenter de ce genre d’affirmation. La tâche qui nous attend est désagréable, complexe, exigeante. Mais elle est nécessaire, car bien que la violence n’a peut-être pas sa place chez nous, elle s’installe quand même. La violence existe dans nos structures, même et surtout si nous n’en parlons pas. Aussi, n’attendons pas une crise grave, mais abordons dès aujourd’hui la question de la violence et de notre attitude à son égard. Pour notre bien à tous et à toutes. 1 Lorsque des indices concrets existent que le bien de l’enfant est menacé, les professionnelles et professionnels et les personnes exerçant une fonction officielle sont tenues d’aviser l’APEA, dans la mesure où elles ne sont pas soumises au secret professionnel (art. 314d CC). * Direction du projet «Avenir de l’animation jeunesse» ** Collaboratrice Couple, partenariat, famille
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