3 ENSEMBLE 2023/71 —– Editorial Geschlechtsspezifische Gewalt ist heimtückisch und kann alle in unserer Gesellschaft treffen. Ob in Form von Schlägen oder Beleidigungen, ob gegen Frauen, Homosexuelle oder andere Geschlechtsidentitäten gerichtet, Gewalt hat immer schwerwiegende Folgen für die Opfer. Aus Angst vor Stigmatisierung oder dem Verlust von Sicherheiten wie beispielsweise finanziellen Ressourcen ziehen es die Betroffenen oft vor zu schweigen. Auch dieses Jahr führt die feministische Friedensorganisation cfd ihre Kampagne «16 Tage gegen Gewalt an Frauen» durch. Unterstützt von den Reformierten Kirchen Bern-Jura-Solothurn will sie die Bevölkerung, aber auch die Behörden und die Politik sensibilisieren und informieren. Nicht weniger als 200 Organisationen, darunter auch Kirchgemeinden, beteiligen sich an den zahlreichen Aktionen, Konferenzen und Workshops, die vom 25. November bis zum 10. Dezember stattfinden. Anlässlich dieser 16. Ausgabe der Kampagne liegt der Schwerpunkt auf psychischer Gewalt, die oft subtil und von aussen kaum sichtbar, für die Opfer aber immer einschneidend ist. In Europa sind über 40 Prozent der Frauen regelmässig von psychischer Gewalt betroffen, wie Kampagnenleiterin Anna-Béatrice Schmaltz von der feministischen Friedensorganisation cfd in unserem Dossier erläutert. Sie erklärt aber auch, welche Mittel und Wege es gibt, geschlechtsspezifische Gewalt zu verhindern. Massnahmen dagegen wurden auch in der Istanbul-Konvention festgelegt, die 2018 in der Schweiz in Kraft trat. Trotzdem gibt es noch viel zu tun, um geschlechtsspezifische Gewalt zu bekämpfen. Neu ist auch, dass die Kampagne als Pilot auch in der Romandie und im Tessins stattfindet. Der cfd hofft, auf diese Weise eine landesweite Aktion auf die Beine stellen und die Wirkung deutlich steigern zu können. Selbstverständlich sind auch die Kirchgemeinden eingeladen, sich daran zu beteiligen. So können sie gegenüber den Gemeindemitgliedern ein Zeichen setzen und sich für eine gewalt- und diskriminierungsfreie Gesellschaft einsetzen. LIEBE LESERINNEN UND LESER CHÈRE LECTRICE, CHER LECTEUR D E D I T O R I A L Nous vous souhaitons une lecture enrichissante Wir wünschen Ihnen eine bereichernde Lektüre Nathalie Ogi, rédactrice / Redaktorin Insidieuse, la violence de genre peut frapper tout le monde dans notre société. Potentiellement, personne n’est épargné. Qu’elle prenne la forme de coups ou d’insultes, qu’elle soit dirigée contre les femmes, les homosexuels ou d’autres genres, la violence a toujours de graves conséquences pour les victimes. Qui préfèrent encore trop souvent se taire, par peur de la stigmatisation ou encore d’une perte de ressources financières. Cette année encore, l’organisation féministe pour la paix cfd mène sa campagne «16 jours contre la violence basée sur le genre». Soutenue par les Eglises réformées Berne-Jura-Soleure, elle vise à sensibiliser et informer la population, mais également les pouvoirs publics et les politiques. Pas moins de 200 organisations, dont des paroisses participent aux nombreuses actions, conférences et ateliers qui se tiendront du 25 novembre au 10 décembre prochains. A l’occasion de cette 16e édition, l’accent est mis particulièrement sur les violences psychologiques, souvent subtiles et invisibles de l’extérieur, mais toujours redoutables pour les victimes. En Europe, pas moins de 40 % des femmes les subissent régulièrement, comme l’explique dans notre dossier Anna-Béatrice Schmaltz, de l’organisation cfd et directrice de la campagne. Vous apprendrez qu’il existe des moyens pour combattre les violences genrées, ainsi que l’a établi la convention d’Istanbul, entrée en vigueur en Suisse en 2018. Malgré cela, de nombreux efforts restent à mettre en œuvre dans notre pays pour lutter contre ce fléau. Autre nouveauté, un projet-pilote est lancé cette année du côté de la Suisse romande et du Tessin. Le cfd espère de cette manière mettre en place une véritable action à l’échelle nationale et augmenter ainsi notablement l’impact de cet événement. Bien évidemment, les paroisses sont invitées à y participer. Une manière pour elles, d’influencer concrètement les membres de la communauté et d’agir en faveur d’une société sans violences ni discriminations.
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