3 ENSEMBLE 2024/75 —– Editorial Sujet tabou dans notre société, la fin de vie nous concerne toutes et tous. À l’heure du vieillissement démographique, du manque de personnel soignant, voire de la pénurie de médicaments, la question de nos derniers jours ne peut plus être esquivée. C’est ce que veut mettre en évidence «enfin.humain», le premier festival urbain consacré à la mort et au deuil, qui se tiendra du 19 au 27 octobre prochains à Berne. La manifestation proposera toute une série d’événements en vue de sensibiliser la population à ces thèmes dans les musées, à la Maison des religions, au cimetière ou encore dans la rue. Car il est important que chacun et chacune se montre solidaire, comme le souligne dans notre dossier le professeur Steffen Eychmüller, co-directeur du centre bernois de soins palliatifs à l’Hôpital de l’Île à Berne. Il est également directeur d’une conférence internationale qui réunira des spécialistes des soins palliatifs en santé publique dans la région. Une rencontre qui permettra de faire le point sur la recherche et d’échanger à propos d’expériences de villes solidaires. Lorsqu’une maladie incurable se déclare de nombreuses questions surgissent: il s’agit de savoir comment nous aimerions être soignés, comment nous voulons en parler à nos proches, mais également comment nous relier à notre dimension spirituelle pour surmonter ce qui ressemble souvent à une crise existentielle. En cela, le rôle de l’aumônerie est très important, explique Pascal Mösli, chargé de l’aumônerie spécialisée dans les soins palliatifs auprès des Églises réformées Berne-Jura-Soleure. En collaboration avec les équipes soignantes – médecins, infirmières et infirmiers, psychothérapeutes ou physiothérapeutes – l’accompagnement spirituel soutient le cheminement vers une fin de vie dans la dignité. Car chaque patient-e, même gravement malade ou très âgé-e, reste toujours vivant-e jusqu’à son dernier souffle. Das Lebensende ist in unserer Gesellschaft ein Tabuthema, betrifft uns aber ausnahmslos alle. Die Menschen werden immer älter, es herrscht ein Mangel an Pflegepersonal und manchmal sogar an Medikamenten – Fragen zu unserer letzten Lebenszeit sind unumgänglich. Mit ihnen will sich «endlich.menschlich» auseinandersetzen, das erste Stadtfestival zum Thema Tod und Trauer, das vom 19. bis 27. Oktober in Bern stattfinden wird. Auf dem Programm steht eine Reihe von Veranstaltungen, welche die Bevölkerung in Museen, im Haus der Religionen, auf dem Friedhof oder auch auf der Strasse für diese Themen sensibilisieren sollen. Schliesslich sei es wichtig, dass sich alle solidarisch zeigen, betont Professor Steffen Eychmüller, Co-Direktor des Universitären Zentrums für Palliative Care am Inselspital Bern. Er zeichnet zudem verantwortlich für eine internationale Konferenz, die Fachleute für Palliative Care nach Bern bringen wird. Der Anlass bietet die Gelegenheit, sich über den neusten Stand in der Forschung zu informieren und sich auszutauschen über die Erfahrungen, die «solidarische Städte» gemacht haben. Wenn eine unheilbare Krankheit ausbricht, tauchen viele Fragen auf: Wie wünschen wir medizinisch behandelt zu werden? Wie möchten wir mit unseren Angehörigen darüber sprechen? Aber auch: Wie können wir uns mit unserer spirituellen Dimension verbinden, um das zu überwinden, was oft einer existenziellen Krise gleichkommt? Dabei spielt die Seelsorge eine wichtige Rolle, erklärt Pascal Mösli, Koordinator Palliative Care bei bei den Reformierten Kirchen Bern-Jura-Solothurn. In Zusammenarbeit mit den Pflegeteams – Ärzten, Pflegefachfrauen und -männer, Psychotherapeuten oder Physiotherapeuten – bietet die spirituelle Begleitung Unterstützung auf dem Weg zu einem würdigen Lebensende. Denn jede Patientin und jeder Patient, auch schwerkranke oder sehr alte, bleibt bis zum letzten Atemzug lebendig. GESCHÄTZTE LESERINNEN UND LESER CHÈRES LECTRICES, CHERS LECTEURS D E D I T O R I A L Nous vous souhaitons de belles réflexions Wir wünschen Ihnen gute Gedanken Nathalie Ogi, rédactrice / Redaktorin
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