24 25 atteignant un âge avancé soit en constante hausse (on estime que d’ici à 2050, le nombre de personnes de plus de 80 ans aura doublé), cette évolution s’accompagne d’une forte augmentation du nombre de cas de démence et d’autres maladies chroniques. L’Église a une grande tradition de diaconie et d’aumônerie dans le domaine de la santé, et elle avance avec son temps. Ainsi, nous renforçons notre engagement sur le plan des soins palliatifs, encore une fois en liaison étroite avec nos partenaires du secteur de la santé et en concertation avec l’entourage des personnes concernées et leurs proches. Nous essayons de voir comment aménager l’espace de vie dans la paroisse ou le quartier pour que les personnes atteintes de démence ou d’une autre forme de fragilité puissent continuer de s’y sentir à l’aise. Et nous réfléchissons aux moyens d’aller à leur rencontre pour qu’elles ne se sentent pas exclues, mais au contraire accueillies et en sécurité. Nous sommes là pour elles, en toute sympathie, pour leur apporter conseils et accompagnement spirituel. La diaconie et l’aumônerie dans les lieux sensibles de la société sont notre mission et nous offrent en même temps une excellente opportunité d’être présents en tant qu’Église au cœur de la société. L’Église s’engage ainsi en faveur d’une culture humaniste et en faveur de l’intégrité et de la dignité de chaque individu. Que les très nombreuses personnes engagées, qu’elles soient en ministère La société actuelle est confrontée à de nombreux défis. Les problématiques psychiques ont fortement augmenté ; d’après les spécialistes, les incertitudes causées par la pandémie, la guerre, le changement climatique, ainsi que par des facteurs tels que la pression à la performance sont en cause. Beaucoup s’inquiètent à l’idée de ne presque plus pouvoir faire face à l’augmentation de l’assurance maladie, des loyers, de l’énergie et du coût de la vie en général. Les personnes sans formation, les familles monoparentales, les personnes réfugiées, les migrantes et les migrants sont particulièrement touchés par la pauvreté. Beaucoup sont confrontés à la solitude. Tous et toutes ont besoin d’aide concrète, facilement accessible. Dans ce contexte, les prestations que fournit l’Église, en collaboration avec de multiples organismes spécialisés et œuvres d’entraide, services publics et bénévoles, sont devenues incontournables. Je suis impressionnée par l’engagement considérable des paroisses, des organisations ecclésiales et des services spécialisés, ainsi que par le nombre d’initiatives individuelles qui se déploient dans les lieux de détresse avec courage, créativité et compétence. Les personnes qui apportent leur aide et celles qui la reçoivent se rencontrent sur un pied d’égalité et partagent des activités, dans un échange où chacune et chacun donne et reçoit, ce qui crée des liens communautaires et rend l’Église perceptible. Les défis sociétaux dans le domaine de la vieillesse et de la santé sont également colossaux. S’il est réjouissant que le nombre de personnes L’Église, une ressource pour la société L’Église est bien insérée dans la société, en particulier par le biais de la diaconie et de l’aumônerie spécialisée, qui la relient à de nombreux partenaires et la mettent dans une dynamique participative. Son soutien pratique dans les lieux sensibles de la société, la constitution de communautés bienveillantes dans les paroisses, ses offres diverses et variées destinées aux personnes vulnérables caractérisent sa mission, mais c’est aussi l’estime qu’elle cultive à l’égard de chaque individu qui est représentative. Ursula Marti cheffe du département Diaconie Une tâche importante a été la préparation en vue de réobtenir le label écologique ecclésial « Coq vert ». Les discussions sur un système de management environnemental au sein de la Maison de l’Église et l’évaluation des données montrent l’importance d’une approche systématique en matière de protection de l’environnement. De nouvelles mesures ont permis de réduire encore l’impact environnemental de la Maison de l’Église. Par exemple, une analyse a été conduite pour envisager les possibilités d’économie de ressources liées à l’accentuation de la numérisation. Ainsi, les comptes clients basés sur le web, avec lesquels le service Infrastructure entretient une collaboration, ont été examinés en vue de trouver des alternatives numériques. Le résultat a été impressionnant. D’une part, des ressources précieuses (impressions papier) ont pu être économisées et, d’autre part, la meilleure disponibilité des données a généré une plus-value pour le travail quotidien. Une autre mesure a été mise en œuvre dans un tout autre domaine : dans la Maison de l’Église, une partie des 30 toilettes au total a fait l’objet d’une maintenance des systèmes de chasse d’eau. Les toilettes ont été traitées avec un système de nettoyage spécialement conçu, le mécanisme des chasses d’eau a été vérifié et tous les joints ont été remplacés. Cette manière d’agir permet d’économiser plusieurs centaines de litres d’eau par an. Ce qui paraît insignifiant au début… En 2022, lors du constat de sortie d’une chambre en colocation au Pavillonweg 5, la formation de bulles sur le papier peint des combles a été constatée. La cause de ces bulles était l’humidité dans le mur. On pensait à l’époque que celle-ci était due à des tuiles défectueuses et à des fermetures non étanches. Malgré les réparations nécessaires, de l’humidité était toujours présente dans certaines pièces. En 2023, des investigations plus approfondies ont alors révélé que l’eau du toit s’infiltrait à plusieurs endroits et que les poutres de la charpente étaient touchées. Afin de garantir le maintien de la valeur de l’immeuble, une rénovation complète du toit a dû être mandatée en 2023. Dans ce contexte, le montage d’une installation solaire a en outre été examiné en collaboration avec le Service des monuments historiques du canton Service Infrastructure de Berne. Après avoir discuté de plusieurs variantes d’installations photovoltaïques, il en est résulté qu’une installation sur le toit d’une puissance de quatre kilowatts était la plus appropriée. En raison de retards dans la procédure d’autorisation de construire, les travaux n’ont malheureusement pas encore pu être réalisés au cours de l’année sous revue. Sécurité au travail Cette année encore, les collaborateurs et collaboratrices des services géné- raux de l’Église se sont vu proposer la participation à un cours sur l’extinction des incendies. Le cours s’est déroulé sur le parking devant la Maison de l’Église. La procédure et le comportement à adopter en cas de début d’incendie y ont été présentés de manière remarquable, et l’utilisation correcte du matériel de lutte contre le feu y a été illustrée de manière claire. Les collaborateurs et les collaboratrices ont ainsi pu mettre la main à la pâte et éteindre le feu avec différents moyens. La fréquentation du cours a été bonne. Les participantes et participants étaient « tout feu tout flamme » pour cette approche pratique de la formation continue. Le personnel se forme à l’extinction des incendies devant la Maison de l’Église. Département Diaconie ou bénévoles, reçoivent ici l’expression de mes plus sincères remerciements pour tout ce qu’elles font ! Département Services centraux
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