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ENSEMBLE 2017/15 —– Fokus

La définition des compétences de l’organisa-

tion au niveau national a fait apparaître des dif-

férences d’appréciation. Il découle de la structure

même des Eglises réformées, qui se construisent

à partir de leurs bases, qu’une attention doit être

apportée au principe de subsidiarité et à la défi-

nition des compétences de représentation externe

de la FEPS.

Au niveau de l’organisation, le Synode s’est

prononcé en faveur d’une structure constituée de

différents départements. Par ailleurs, le Synode

estime que la composition des instances natio-

nales et la réglementation du droit de vote doivent

mieux refléter la taille des Eglises membres.

renforcer l’autonomie des Eglises nationales et de

désenchevêtrer les tâches respectives de l’Etat et

des Eglises. Les députées et députés ont relevé

avec satisfaction que le canton de Berne exprimait

dans son projet de loi une appréciation positive

et une reconnaissance pour les prestations four-

nies par les Eglises nationales en faveur de l’en-

semble de la collectivité.

Le parlement de l’Eglise soutient le canton

dans l’exigence qu’il entend maintenir d’une for-

mation universitaire pour les pasteures et pasteurs

et dans sa volonté de proposer une filière de for-

mation à l’Université de Berne. Dans la perspective

du transfert des rapports de travail des pasteures

et des pasteurs de l’Etat aux Eglises nationales,

l’Eglise réformée entend reprendre les dispositions

de la législation cantonale sur le personnel. Elle

rejette néanmoins l’obligation légale qui lui serait

impartie de conclure une convention collective

de travail.

Le Synode a également manifesté son soutien

au modèle de financement proposé et basé sur

deux piliers. Le montant de base, au titre de pre-

mier pilier, garantit les droits historiques de

l’Eglise nationale réformée évangélique tandis que

les prestations versées à l’Eglise au titre de deu-

xième pilier le sont au titre d’une conception de

l’Etat à la fois moderne et sociale.

La FEPS doit rester la FEPS

Le projet de la Fédération des Eglises protestantes

de Suisse (FEPS) d’une nouvelle constitution

d’Eglise au niveau national visant au renforcement

de la communauté des Eglises protestantes a sus-

cité un débat nourri au Synode. A une large ma-

jorité, le parlement s’est prononcé en faveur du

maintien de l’appellation de la Fédération des

Eglises protestantes de Suisse et a rejeté la propo-

sition de rebaptiser l’organisation nationale de

l’Eglise en «Eglise protestante de Suisse».

Les autres décisions du Synode

Les points suivants ont également été à l’ordre

du jour du Synode d’hiver:

•  Selon la rotation instituée, Hansruedi

Schmutz, responsable de la coopérative de Lyss

et représentant de la fraction du centre, a

été élu à la présidence du Synode. Jean-Marc

Schmid, pasteur de Court et membre de la frac-

tion jurassienne, a été élu à la vice-présidence.

•  L’aumônerie œcuménique pour les requérants

d’asile dans le centre d’accueil et d’enregistre-

ment de Berne a reçu un soutien du Synode

d’un montant annuel brut de 180 000 francs

pour les années 2017 à 2020.

• Afin de promouvoir l’installation de panneaux

solaires sur les bâtiments d’Eglise, le fonds d’en-

couragement créé en 2012 se poursuivra durant

les quatre prochaines années à raison d’un

montant annuel de 75 000 francs par année.

•  Le Synode a adopté le budget 2017 qui prévoit

des recettes de 27,5 millions de francs et des

charges de 27,9 millions de francs. Le déficit de

435 190 francs qui en découlerait a été jugé sup-

portable par le Synode.

©Adrian Hauser

Voller Saal an

der Wintersynode

2016.

Salle comble

au Synode d’hiver

2016.