Accompagnement spirituel et diaconie
L’Eglise offre un accompagnement tout au long de la vie et de ses aléas, apportant consolation et confiance à la lumière de l’Evangile. Elle favorise tout ce qui protège et favorise la Vie, la dignité, la liberté, les droits humains. L’accompagnement spirituel, au sens d’aide à la vie et de diaconie, de foi tangible et active, fait de l’Evangile une expérience vécue.
Principe
L’accompagnement spirituel et la diaconie sont indissociables et complémentaires dans la mission d’assister les êtres humains dans leurs difficultés et leurs détresses spirituelles, physiques et sociales, en leur offrant la consolation de l’Evangile, un accompagnement et un soutien actifs, en les aidant à faire respecter leurs droits et en leur apportant l’expérience d’une communauté solidaire.
Pour tous
L’accompagnement spirituel et la diaconie en tant que services de l’Eglise réformée s’adressent à tous les êtres humains sans exception, qu’ils vivent dans une paroisse sur le territoire de l’Eglise, qu’ils s’y réfugient ou qu’ils ne fassent qu’y passer, sur le chemin des vacances ou de l’exil. Chacun – membre, ancien membre ou non membre de l’Eglise – a droit à une aide spirituelle et sociale.
Aide et prévention
L’Eglise apporte son aide spirituelle et sociale à toute personne, en particulier malade, handicapée et âgée, solitaire et en deuil, menacée et emprisonnée, et à ses proches, ainsi qu’à ceux qui assument des responsabilités particulières à ses côtés. Elle accepte les êtres humains tels qu’ils sont, quelle que soit leur détresse spirituelle, physique ou sociale. Elle les aide à combattre l’isolement, les dangers, l’incompréhension, le mépris de leurs droits, l’inégalité des chances et essaie de prévenir les causes d’injustice, de détresse et d’hostilité. Elle prête assistance aux réfugiés.
Soutien relationnel
Dans le canton de Berne, la consultation pour couples, partenaires, familles est cofinancée par l’Etat. Dans le cadre de l'accompagnement spirituel et de la diaconie, l’Eglise manifeste sa proximité avec les individus dans leurs relations conjugales, familiales et humaines. L’Eglise apporte un soutien en cas de problèmes relationnels en aidant à identifier les causes des difficultés, à dépasser les situations de crise, à regagner espoir et à trouver des pistes pour l’avenir.
L’accompagnement spirituel et la diaconie s’adressent à tous: personnes seules, veuves, homosexuelles, divorcées ou séparées, couples mariés ou non ou du même sexe, familles unies ou monoparentales...
Devoir de discrétion
Les pasteurs, assistants de paroisse, conseillers, hommes et femmes, respectent, en assumant un devoir de réserve, la confiance qui leur est témoignée.
Formation
L’accompagnement spirituel et la diaconie nécessitent des connaissances particulières et donc une formation spécifique que les pasteurs reçoivent pendant leurs études de théologie pastorale à l’université. Dans la partie francophone de notre Eglise, les paroisses engagent les personnes formées au ministère diaconal (diacres) ainsi que des assistantes et assistants de paroisse diplômés d'une haute école spécialisée, comme la haute école du travail social, et qui ont complété leur formation par des cours de théologie.
Collaboration avec des institutions publiques et privées
Eglise et Etat travaillent main dans la main dans les domaines de l’accompagnement spirituel et de la diaconie. Il en va ainsi d’une part pour l’aumônerie spécialisée (hospitalière, en home, en foyer ou en clinique, pénitentiaire, militaire et dans les situations d’urgence) et d’autre part pour la collaboration du secteur diaconie de l’Eglise avec les instances de l’assistance publique, les organisations pour personnes handicapées, les groupes d’entraide et quantité d’autres institutions sociales et de bienfaisance. L’Eglise apporte aussi une contribution notable à l’accompagnement téléphonique de la Main Tendue, aux foyers d’accueil pour femmes, à la Croix-Bleue, etc.