06.06.2024

Les participantes et participants du troisième volet de la formation en théologie interculturelle à Bossey ont reçu leurs diplômes

Les diplômées et diplômés en théologie interculturelle font part d’une « ouverture au dialogue, à la différence »

Huit étudiantes et étudiants diplômés de différentes Églises en Suisse et en France, originaires de divers pays, ont pris part au troisième cours de théologie interculturelle proposé à l’Institut œcuménique de Bossey du Conseil œcuménique des Églises (COE). C’est la troisième fois qu’une telle formation est proposée en français à Bossey.

La formation en théologie interculturelle est le fruit d’un partenariat entre l’Office Protestant de la Formation Neuchâtel — DM, Lausanne — Défap, Paris, CEVAA, Montpellier, Témoigner ensemble à Genève et les Universités protestantes de Paris et Montpellier. Elle résulte d’un effort conjoint entre les Églises membres françaises et suisses du COE, et différentes organisations impliquées dans les questions de formation en théologie interculturelle et contextuelle.

Le pasteur Benjamin Simon, directeur de la Commission de l’éducation et la formation œcuméniques du COE et doyen de l’Institut œcuménique de Bossey, a fait part de ses félicitations aux diplômées et diplômés.

« Vous avez partagé des expériences sur divers thèmes théologiques sous un prisme interculturel, tout en apprenant des uns des autres », a-t-il souligné.

Simon a annoncé que cette formation s’étalera dans un avenir proche sur une année, sera accréditée et débutera en octobre. « Cette initiative et l’importance de proposer une formation en théologie interculturelle sont soutenues par de nombreuses personnes », a-t-il affirmé.

La diplômée Florence Löliger, de l’EERV Aubonne, est une diacre de l’Église évangélique réformée du canton de Vaud, en Suisse, et travaille dans la paroisse d’Aubonne.

« J’ai aimé avoir chaque fois deux intervenants, un homme et une femme, de l’hémisphère sud et de l’hémisphère nord sur la thème de l’interculturalité en lien avec la guérison », a-t-elle expliqué.

Löliger a indiqué qu’elle creuserait de nombreux thèmes, y compris, le travail dans un monde où les populations sont de plus en plus confrontées à l’interculturalité, que cela soit en raison de la migration, de la mondialisation ou des nouvelles formes de médias. « Le fait qu’on n’a jamais été autant dans un monde où il y a des brassages de population dans cette interculturalité », a-t-elle fait observer. « Aussi, je vais intégrer ces enseignements dans mon ministère et dans la vie de la paroisse, que cela soit par l’accueil des personnes migrantes, en passant du temps ensemble avec divers groupes d’âge et différentes populations et par l’ouverture au dialogue, aux différences ».

Pour Löliger, ce qui compte c’est de s’écouter véritablement les uns les autres.

Autre diplômé, Nehemiah Ndofula Lumeta, de Bienne, a expliqué que l’interculturalité est un enjeu actuel que l’on ne pratique pas suffisamment. « C’est ainsi que nous devons l’aborder et que l'Église aussi doit normalement intégrer ou voir certaines choses que nous ne prenons pas en compte », a-t-il avancé.

C’était la première fois que Lumeta suivait une formation théologique. « Curieusement on sent que la culture, ou les différentes cultures, ou les chocs de cultures sont présentes, mais nous ne nous intéressons pas à cela », a-t-il fait observer. « Je trouve que c’est une bonne découverte et cela peut déjà m’aider un peu, à intégrer aussi quelques idées dans l'Église s’il le faut, avec l’aide de Dieu ».

retour

Eglises réformées Berne-Jura-Soleure

Altenbergstrasse 66
Case postale
3000 Berne 22
Téléphone 031 340 24 24
Courriel

Mentions légales & protection des données