Depuis l’instauration du travail à domicile, mon rayon de déplacement s’est réduit comme peau de chagrin. Rester perpétuellement assis étant malsain, j’ai dû planifier explicitement mes sorties: par exemple, aller faire mes courses à pied et me promener sont deux possibilités simples d’être en mouvement. Depuis peu, j’ai une montre avec un podomètre, c’est bien pratique. Je peux ainsi mesurer ma performance chaque jour. Je peux me fixer un objectif et voir combien de pas je dois encore faire, sans devoir calculer.

Le podomètre ne me dit cependant pas où je dois aller, ni si mes pas sont sûrs. Je ne peux pas déléguer cette responsabilité. Je dois continuer à veiller à prendre la bonne direction, sans faire de faux-pas et en prenant soin de ma santé. Toutefois, le seul objectif de faire un nombre défini de pas me laisse un peu sur ma faim. Ces compteurs de pas sont très demandés, mais ils n’apportent qu’une satisfaction superficielle ou le sentiment de ne jamais en faire assez.

Dans la parole biblique, le podomètre n’est d’aucune utilité.  Mais quel que soit l’objectif de mon cheminement, je me sais protégée et accompagnée.


Claudia Hubacher