Quelques mots sur le chemin
«Il te faudra donner à ton serviteur un cœur qui ait de l’entendement pour gouverner ton peuple, pour discerner le bien du mal.» (1 Rois 3, 9)
«Dans la crise, les Eglises marquent des points», titrait récemment la NZZ. Et de fait, les médias les plus divers ont couvert durant ces jours de Pâques l’action des Eglises, dont les réformés, en long et en large et ce, de manière très positive. La réussite des nombreux cultes vidéo, le réseau diaconal d’entraide de proximité «Entraide-à-votre-porte» et les activités pastorales dans les paroisses ont attiré attention et reconnaissance.
Lors du dimanche de Pâques en 2010, le même journal titrait : «Eglises réformées: plus petites, plus pauvres, plus vieilles.» Un diagnostic qui nous a longtemps collé à la peau. Dix ans plus tard, la couverture médiatique est devenue bien plus positive, et c’est tant mieux pour les Eglises.
Puissions-nous, gens d’Eglise, avoir à l’avenir aussi un cœur qui entende et qui discerne entre le bien et le mal, afin de trouver les bonnes réponses, sous une forme actuelle, aux questions urgentes des êtres humains.
Andreas Zeller