Anaël Jambers (38 ans) a pris la codirection au sein du pôle Église. Celui-ci se définit comme un centre de services, de compétence et de conseil pour les paroisses, arrondissements ainsi que les collaborateurs et collaboratrices ecclésiales et les personnes engagées à titre honorifique et bénévole. Il traite de questions fondamentales de théologie, s’engage en faveur des cultes, de nouvelles formes de présence ecclésiale ainsi que de la pédagogie de la religion. Le pôle Église est en quelque sorte le département de l’intérieur. Anaël Jambers est médiatrice et a travaillé dans la coopération internationale. Elle a écrit un mémoire de master sur le rôle de la spiritualité évangélique dans la pratique de développement au Pakistan. Elle est par ailleurs fondatrice de l’entreprise Trijalog spécialisée dans la méditation et la transformation. Anaël Jambers habite à Muri et est présidente du conseil de la paroisse réformée de Muri-Gümligen.

Christine Schliesser (48 ans) est chargée du travail de fond dans le domaine théologique qui contribue aux prises de décisions du Conseil synodal, du Synode et des paroisses. Cette activité nécessite une ouverture au pluralisme théologique qui doit toujours s’inspirer de la Bible comme fondement de la foi chrétienne. Pour cette docteure en théologie, l’habilitation et l’encouragement des membres de la paroisse à exercer un service au sein de l’Église constitue un sujet important. D’une part, c’est nécessaire pour contrer la pénurie croissante de pasteures et pasteurs. D’autre part, le sacerdoce universel est une préoccupation intrinsèquement réformée. Christine Schliesser habite dans la région biennoise. Elle a travaillé en dernier lieu comme directrice d’études au Centre Foi & Société de l'Institut d'études oecuméniques de l’Université de Fribourg. Au sein de la chaire consacrée aux traumatismes historiques et la transformation (Chair for Historical Trauma and Transformation) de l’Université de Stellenbosch en Afrique du Sud, elle explore les possibilités de faire évoluer positivement la société d’un pays qui a connu une histoire difficile. Les deux nouvelles collaboratrices apportent ainsi une perspective qui dépasse largement le cadre de l’Église réformée et de la Suisse.

Les six secteurs actuels des services généraux sont actuellement transformés en trois pôles dans le cadre d’une réorganisation. L’objectif est de fournir les prestations centrales de manière plus agile, plus flexible, plus rapide et plus efficace, en particulier pour les 220 paroisses. Conformément à l’idée directrice de la Vision « Soigner les héritages - ouvrir des espaces », l’organisation souhaite se positionner entre agilité et stabilité. Les collaborateurs et collaboratrices assument des rôles plus flexibles et davantage de responsabilité. La collaboration transversale et la liberté d’action s’en trouvent renforcées.

Communiqué de presse